J’ai du diabète
La régulation du taux de sucre dans le sang se fait principalement grâce à une hormone, l’insuline, qui est sécrétée par le pancréas. Le diabète correspond à une élévation anormale du taux de sucre (glycémie) dans le sang ; le taux normal à jeun est de 1 gramme par litre (1 g/L). On parle de diabète lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 1,26 g par litre, au moins sur deux mesures.
La surveillance de l’équilibre des glycémies, et de l’efficacité des traitements se fait par le dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1c), qui est un reflet des glycémies dans le sang sur les trois mois précédents.
L’objectif des traitements est de rester le plus proche possible de la normale (5,5%), et de ne pas dépasser 7%. Plus le diabète sera équilibré, avec un respect des objectifs, moins il y aura de complications notamment vasculaires.
On distingue différents types de diabète
- diabète type 1 Insulino sécrétion = survient suite à une baisse voire un arrêt de la production de l’insuline (hormone qui régule la glycémie- taux de sucre dans le sang) par le pancréas, pour des raisons diverses ; Il concerne souvent des patients jeunes
- diabète type 2 Insulino résistance = l’insuline est bien secrétée par le pancréas mais les cellules de l’organisme ne peuvent plus l’utiliser car son site d’action (récepteur) a été modifié souvent par l’excès de sucre circulant lié à une surconsommation alimentaire de sucre. Cette résistance à l’insuline évolue silencieusement avec le temps et aboutit si les mesures nécessaire ne sont pas prises à un « épuisement» du pancréas . Le diabète deviendra alors insulino requérant.
- les complications du diabète sont nombreuses et graves : atteinte des vaisseaux, notamment des petits vaisseaux au niveau du cœur, des reins, des yeux et des extrémités des membres ; atteinte des nerfs avec développement de troubles de la sensibilité responsables de fourmillements, de douleurs aux extrémités des membres et d’une diminution voire d’une abolition de la perception des reliefs du sol pour les pied ou au contact des objet à la main (neuropathie diabétique), ce qui engendre un risque de plaies, potentiellement graves on parle de « pied diabétique« .
Quels sont les risques pour ma santé ?
J’ai du diabète, cela augmente mon risque de développer une pathologie cardio-vasculaire (AOMI, AVC, infarctus du myocarde, anévrisme de l’aorte abdominale…).
Le diabète est potentiellement responsables d’autres complications qui dépendent de l’organe touché :
- Yeux : Diminution de la vision et parfois cécité.
- Reins : Insuffisance rénale.
- Nerfs : Picotement, sensation de brûlure ou engourdissement dans les jambes et les pieds (neuropathie).
- Peau : Plaies cutanées (ulcères), infections ou plaies à cicatrisation lente, en particulier sur les pieds.
- Infections.
Ce que je peux améliorer
Un suivi régulier par le médecin traitant, le diabétologue / endocrinologue et le médecin vasculaire associant des mesures hygiéno-diététiques (alimentation pauvre en sucre et en graisses, activité physique), la surveillance de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et des glycémies, prescrite par votre médecin, permettent l’adaptation du traitement. Il est important de contrôler régulièrement les variations de la concentration de glucose dans le sang afin de limiter les conséquences vasculaires du diabète.
En cas de surpoids associé, un accompagnement diététique nutritionnel est recommandé.