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J’ai de l’hypertension artérielle (même traitée)

La tension artérielle correspond à la pression exercée par le sang, sur la paroi des artères. La pression se mesure en millimètres de mercure (mm Hg) ou en centimètres de mercure (cm Hg). Le chiffre le plus haut correspond à la pression du sang sur la paroi des artères quand le cœur se contracte (systole = pression systolique) ; le chiffre le plus bas correspond à la pression du sang sur la paroi des artères avant que le cœur ne se contracte à nouveau (diastole = pression diastolique).

Une tension artérielle normale peut s’exprimer ainsi : 120/80 (en mm Hg) ou 12/8 (en cm Hg). L’hypertension artérielle désigne une élévation de la pression sanguine persistante, quelle qu’en soit la cause. Elle est définie par des chiffres élevés, à plusieurs reprises, au-delà de 140 mm Hg pour la pression maximale et au-delà de 90 mm Hg pour la pression minimale. Dans la majorité des cas, il n’y a pas de cause retrouvée à l’élévation des chiffres de la tension artérielle. On parle d’hypertension essentielle.

De façon plus rare, moins d’un cas sur 10, l’hypertension est dite secondaire à une maladie

Enfin, l’élévation de la tension artérielle peut être favorisée par des facteurs de risques, dont certains sont modifiables.

Facteurs non modifiables

  • L’âge : avec le vieillissement la paroi des artères devient moins souple ; 40% des personnes de plus de 65 ans sont hypertendus, 90% à 85 ans.
  • L’origine ethnique : les Antillais et les personnes originaires de l’Asie du Sud ont plus de risque de développer une hypertension artérielle.
  • Les antécédents familiaux : le risque est plus élevé si des membres de la famille sont porteurs d’une hypertension artérielle.

Facteurs modifiables

L’hypertension artérielle est une maladie chronique, extrêmement fréquente. C’est une maladie silencieuse, qui évolue longtemps sans provoquer de symptômes. Son dépistage est important, son traitement est indispensable.

En cas d’hypertension artérielle persistante, le cœur travaille plus et se fatigue. La paroi des artères se durcit, cela majore le risque de survenue de complication cardiovasculaire : artériopathie des membres inférieurs, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, anévrisme de l’aorte abdominale, dégradation du fonctionnement des reins et insuffisance rénale chronique.

Ce que je peux améliorer

Un suivi régulier par le médecin traitant, le cardiologue ou le médecin vasculaire associant des mesures hygiéno-diététiques (alimentation pauvre en sel, activité physique 30 à 60 min 3 fois par semaine, contrôle du surpoids), la surveillance des automesures tensionnelles à domicile et l’adaptation du traitement si nécessaire permettent généralement d’améliorer voire de normaliser les chiffres tensionnels.